N3 : LES SPINALIENNES N'Y ARRIVENT PAS

Vosges Matin

Epinal - Meyzieu : 1-3
Les sets: 25-27, 24-26, 25-18, 21-25.
CAM EPINAL.- Six de départ.- Millery, Guyot-Polvérini, Bandel, De Moura, Lhuillier, Oriel. Sont entrées en jeu : Rochefeuille, Gueguen et Antoine ; Colmont et Huang (libéros).

Comment cette équipe spinalienne, incapable de battre la lanterne rouge la semaine dernière, a-t-elle pu lutter les yeux dans les yeux pendant deux heures avec Meyzieu, le troisième du classement, encore dans la course pour le titre ?
Le score des deux premiers sets (25-27 et 24-26) donne déjà une idée du niveau de la résistance proposée par un ensemble local qui a de plus fait la course en tête quasiment toute la partie.
Ainsi, après une entame en mode round d'observation (12-12), Epinal profitait du passage de Guyot-Polvérini sur la ligne pour faire l'écart (18-14). Encore devant dans le money time (22-19), les Vosgiennes devaient finalement s'incliner devant l'impressionnante débauche d'énergie des visiteuses qui remontaient tout en défense (25-27).
Le dénouement du deuxième acte allait s'avérer encore plus cruel pour les filles du président Rémy. En tête dès le départ (6-3, 14-10), Epinal voyait son adversaire revenir à hauteur (19-18 et 21-21) avant que Rochefeuille n'offre deux balles de sets à ses couleurs (24-22). Banuls annulait la première avant de trouver la faille dans la réception spinalienne pour venir doucher les ambitions locales aux poteaux (24-26).
Le coup était rude à encaisser pour Epinal mais les joueuses parvenaient pourtant à poursuivre les débats sur la même dynamique (5-3, 10-7). A son avantage, Gueguen faisait le travail au filet bien aidée par De Moura, puis aux services pour maintenir l'espoir dans le camp vosgien (25-18).
Un retour sur le terrain compliqué (3-7) allait obliger Bandel et consorts à engager une course poursuite couteuse en énergie tout au long du quatrième acte (9-12 puis 19-21).
Au moment de conclure, Meyzieu avait davantage de forces disponibles pour laisser Epinal finir sans prendre le moindre point (21-25), tout ça pour ça !

Bruno Manessier (au centre) et le président spinalien Patrick Remy (assis sur le banc) ont le regard hagard. Ils savent que la situation est périlleuse pour se maintenir en fin de saison. Photo Eric THIÉBAUT