N3 : Epinal perd sèchement contre PAM

Vosges matin du 14/03/16

Agathe Sauget (de dos) a souvent mis à mal le contre de Marie Rochefeuille et Emma De Moura. (Photo Victor SALVADOR)

« Elles étaient trop fortes pour nous ! » Le constat de Patrick Rémy, le président spinalien était implacable à l’issue de la rencontre. C’est dire si la domination voire la démonstration des Mussipontaines a été écrasante. « On savait que l’on allait avoir un match difficile à jouer » soufflait Sophie Gueguen, les yeux larmoyants après avoir encaissé un nouveau revers en trois sets. Pourtant tout n’est pas à jeter dans la production des Spinaliennes qui ont alterné le bon et le moins bon.

Le moins bon d’abord dans le premier set ou un éclat allait mettre la tête sous l’eau des joueuses de Patrick Rémy. Mathilde Clause derrière la ligne de service allait mettre à mal la défense spinalienne, qui était sans solution. « On a eu beaucoup de mal en réception » rapportait le président spinalien. Pont-à-Mousson avait fait le trou (2-8 puis 4-16) avant de dérouler 14-25.

L’entame du second set était moins compliquée pour les Vosgiennes qui tenaient tête aux Meurthe-et-Mosellanes (4-8, 13-16). Avant de revenir à hauteur de leur hôte 18-18. « On fait des fautes directes parce que nous manquons de confiance » maugréait Patrick Rémy. Epinal avait laissé sa chance et Pont-à-Mousson n’avait plus qu’à porter les coups victorieux pour empocher le premier point mis en jeu (20-25).

Dos au mur, les Spinaliennes ne baissaient pas les bras et vendaient crânement leur peau. Grâce à une grosse défense, une belle solidarité, et quelques attaques gagnantes, les partenaires de Madeline Millery bousculaient Pont-à-Mousson (7-8). Avant de retomber dans leurs travers, et d’accumuler les fautes directes ou les approximations. Un passage au service d’Anna Laurent offrait douze balles de match à ses protégées. Un service gagnant de Marine Lhuillier et une attaque de Madeline Millery retardaient l’échéance. En vain…

Sophie Gueguen frustrée de sa prestation personnelle mais heureuse du comportement de ses partenaires pense déjà aux futures échéances : « Il faudra battre Terville et Ensisheim. »